« Les livres, ces sédiments de la mémoire qui défient les carcans. Du temps. De l’asservissement. De l’ignorance. »
J’ai refermé ce livre il y a plusieurs semaines. Je désirais en parler autant que mes mots s’envolaient, au fil du récit. Daraya, pour Paris, à des milliers de kilomètres, c’est trois syllabes à la radio, la certitude que la cruauté ne connaît pas de limite, le visage impassible de Bachar Al Assad qui dit lutter contre le bastion du terrorisme. C’est la révolte silencieuse, sans possibilité d’agir, devant les attaques au gaz chimique. C’est les « pourquoi » qui n’éteignent pas les flammes.